Elles doivent faire l’objet d’un large débat public et pluraliste avant toute décision fi nale des chefs d’Etats et de gouvernement, permettant des changements substantiels, ratifié par référendum. Nous demandons la mise en débat, d’urgence, des changements suivants : En ce qui concerne les structures économiques : la suppression de toutes les références à « l’économie de marché ouverte où la concurrence est libre (et non faussée) » ; la réorientation des missions de la Banque centrale européenne (et son placement sous contrôle parlementaire), afi n de pouvoir mobiliser d’importants moyens fi nanciers pour des investissements favorables à la création d’emplois qualifi és, à la formation, aux services publics, à une croissance saine, à la coopération ; le remplacement du pacte de stabilité par un pacte de progrès mutuel contre la concurrence destructrice et toute forme de « dumping » fi scal ou social. En ce qui concerne la Charte des droits fondamentaux : la revalorisation des droits sociaux, sur la base d’une consultation du mouvement syndical, et la reconnaissance de droits nouveaux pour les salariés et les citoyens (notamment sur la question des fonds publics, du crédit et des bénéfi ces des entreprises) ; la suppression des mentions restrictives (intitulées « explications ») qui altèrent profondément la portée de certains articles de la Charte ; l’égalité en droits de tous les citoyennes et citoyens de l’Union (refus de l’exemption du Royaume-Uni). En ce qui concerne la politique de sécurité et de défense européenne : la suppression de l’article exprimant une allégeance de fait à l’OTAN ; la suppression de l’article enjoignant aux Etats membres d’augmenter leurs dépenses militaires ; la suppression de l’article évoquant les « missions » militaires destinées à « préserver les valeurs de l’Union » et à « servir ses intérêts » et favorisant « une coopération structurée » entre les Etats prêts aux « missions les plus exigeantes » ; nous demandons que la ratifi cation du futur traité ait lieu par référendum.%%%Ce qui doit changer dans le futur traité européen