lundi 15 octobre 2007

UNIVERSITES .

Universités : Plus de concurence... pour plus d’inégalités (tract)

Par : Communication
Mis en ligne : 15 octobre
« Libertés et responsabilités des Universités », une arnaque visant à soumettre le système éducatif aux besoins du patronat, au marché. Une réforme qui renonce à s’attaquer à l’échec universitaire, à la modernisation de l’enseignement supérieur et à la précarité étudiante.

Nous sommes tous les cibles de la contre-révolution libérale. Prenant prétexte de la nécessité d’un changement profond de société, la droite et Sarkozy mettent en oeuvre une politique de destruction massive d’acquis civilisationnels et sociaux, une politique de recul sans-précédent pour notre peuple :

- une politique de retour à « l’ordre moral », anti-68 ;
- une politique sécuritaire qui stigmatise la jeunesse, la différence et qui dresse les uns contre les autres ;
- une vision du monde post-coloniale, atlantiste et va-t-en guerre ;
- un pouvoir autoritaire qui se cache derrière le marketing politique et des médias aux ordres ;
- une politique de classe au service de l’argent et du patronat.

Que ce soit dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la recherche, mais aussi de la culture, les réformes engagées par le gouvernement sont profondément inspirées de ces conceptions.

Pour eux, tout est marchandise : La Sorbonne™ ou Le Louvre™ sont des marques, les idées sont des brevets, les chercheurs et les artistes sont des centres de profi ts, et les étudiants des produits à écouler au supermarché du travail, ou pour ceux qui ont les moyens, les clients de quelques pôles d’excellence universitaire que la réforme Pécresse veut faire émerger.

Pour eux, tout doit être rentable : l’université doit fournir une main d’oeuvre docile et directement exploitable par le patronat. Et pour répondre à ce projet à courte vue, la sélection est leur arme : pour quelques uns se sera les grandes écoles, pour les autres des formations au rabais.

Nous avons besoin d’autre chose, d’une autre politique. Le véritable enjeu c’est de permettre à tous d’accéder au plus haut niveau de culture et de qualifi cation. Ce n’est pas qu’une question de justice. C’est une question de démocratie, si on veut que les citoyens puissent intervenir de façon pertinente, sur les grands choix de société. C’est ainsi que nous relèverons les défi s majeurs de ce siècle, scientifi ques, économique et citoyens, tels que développer la recherche et les fi lières répondant au besoin d’une nouvelle croissance respectueuse de l’environnement, ou encore, à l’heure de la cyber- révolution, faire de l’Université un outil d’innovation, de partage des savoirs et de confrontations d’idées ouvert sur la société. C’est le sens des propositions du PCF.

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