Mis en ligne : 1er juillet
Difficile pour Nicolas Sarkozy de ne pas reconnaître « que ça ne va pas en Europe », que « l’Europe inquiète alors qu’elle devrait protéger ».
Pourtant en dépit de tous ses efforts, il n’arrive pas à convaincre. Il tente désespérément de défendre un modèle d’Europe qui a fait son temps. Si on voulait sortir l’Europe de la crise, il faudrait entendre ce que disent les peuples.
Il faut mettre le social au cœur de la construction. Au contraire, pour Nicolas Sarkozy, non seulement ce n’est pas une priorité, mais ça ne fait pas partie des prérogatives de l’Europe. Comment convaincre alors quand on dit qu’on ne peut rien faire sur le prix du pétrole, sur la TVA ; qu’on ne peut pas toucher à la BCE, qu’on ne peut rien faire sur les salaires, qu’on parle de tous les dumpings sauf le dumping social.
Il ne tire aucune leçon du référendum en Irlande, qu’il cherche avant tout à isoler avec l’idée sous-jacente d’imposer un nouveau référendum. En confirmant la poursuite des réformes anti-sociales, il a porté le coup de grâce.
Il n’y a effectivement rien à attendre de bon de la Présidence de l’UE par Nicolas Sarkozy . Mais cette Présidence Française est une opportunité pour que s’expriment très fortement les exigences sociales et l’exigence démocratique de respect du vote des Irlandais pour changer les politiques en Europe et pour un nouveau Traité.
Paris, le 30 juin 2008
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