Mis en ligne : 7 juillet
Au conseil de l’UMP, Nicolas Sarkozy s’est félicité qu’en France, « maintenant, lorsqu’’il y a une grève, personne ne s’’en aperçoit. » C’est une provocation présidentielle de plus, incompatible avec l’’affirmation de la nécessité de la concertation sociale et du respect des syndicats.
On attend autre chose du Président de la République et du Président en exercice de l’’Union européenne qu’il tienne en dérision, avec des formules de matamore l’ensemble du mouvement social. Cette nouvelle attaque contre les salariés ne fait que confirmer le manque total de crédibilité du discours présidentiel sur le progrès social.
C’est désormais officiel, le président de la république est bien le président d’un camp contre l’autre, celui du patronat contre les salariés.
Parti communiste français
le 6 juillet 2008
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