Par Régis TRILLES le jeudi 7 août 2008, 19:21 - Justice - Lien permanent
Le parquet de Paris a confirmé ce mercredi avoir requis un non lieu général pour l’affaire des frégates de Taiwan impliquant des opérations de blanchiment d’argent.
L’enquête débutée en 2001 « n’a pas permis d’identifier les bénéficiaires » des éventuelles “retrocommissions”. Le réquisitoire a été formellement signé par le procureur de Paris, Jean-Claude Marin le 22 juillet dernier.
Les juges français chargés de l’enquête cherchaient depuis plus de 7 ans quelles étaient les personnalités françaises ayant éventuellement bénéficié de commissions dans la vente en 1991 de six frégates à la marine taïwanaise par Thomson-CSF (devenu Thales). C’est lors de cette transaction de 2,8 milliards de dollars que d’importants pots de vin auraient été versés, selon les autorités taïwanaises.
Dans le cadre de cette affaire, il reste néanmoins 900 millions de dollars bloqués dans les banques suisses.
Andrew Wang, principal intermédiaire taïwanais du contrat des frégates, est soupçonné d’avoir participé à ce détournement mais reste toujours introuvable.
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