dans son édition de ce jour, la République des Pyrénées livre le témoignage de madame Sylejmani sur les conditions d'expulsion de sa famille :

"Vers 6H15, les policiers ont frappé à la porte. je n'ai pas ouvert. Alors, ils l'ont cassé pour entrer. il nous ont dit de prendre quelques affaires et de monter dans la voiture. mon fils Albin qui dormait a beaucoup pleuré. Il était choqué. Puis nous sommes restés dans leur bureau une heure avant d'aller à l'aéroport. j'ai demandé à appeler un avocat. On m'a dit qu'il avait expliqué qu'il ne pouvait pas venir". De Pau, nous sommes montés dans un petit avion exprès pour nous et cinq policiers. Nous sommes arrivés vers 14H30 à Pristina. sans manger. Et mon mari qui avait les mains attachées n'a pas pu aller aux toilettes.

Quand avez-vous compris que vous rejoignez le Kosovo ?

En arrivant au bureau de la police, un homme m'a dit que nous allions rester 24 heures. Puis 10 minutes après, un autre a dit qu'on allait prendre l'avion tout de suite. C'est un jour terrible pour moi. J'avais peur d'une expulsion. Mais je ne pensais pas si vite, car il restait un recours. j'espère que nos amis à pau vont pouvoir faire quelque chose. Mais ici, j'ai peur. Nous ne sommes pas en ssécurité avec nos enfants. dans deux ou trois jours, nous devons partir du Kosovo."

Bien des éléments de ce témoignage posent la question du respect de l'Etat de droit. Nous interpellons dès aujourd'hui Monsieur le Préfet des Pyrénées-Atlantiques.