Par didier chartier le mercredi 24 septembre 2008, 22:57 - Lien permanent
Le candidat du « pouvoir d’achat » avait promis la lune. Avec Sarkozy président, on allait voir ce qu’on allait voir. On a vu. 14 milliards de paquet fiscal pour les plus riches dès l’élection ; une phrase tabou depuis plus d’un an malgré les promesses : augmentation des salaires, des retraites, des allocations. Et tous les prix, alimentation, essence, transports, énergie, santé, loyers… flambent.
En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du Produit Intérieur Brut (la richesse créée). Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant !
Le capital s’enrichit au détriment des salaires et s’investit de plus en plus dans la financiarisation et la spéculation. Les profits du CAC 40 explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux. La fortune de Bernard Arnault est de 17,6 milliards d’euros, elle a doublé en 10 ans. Chaque année, 65 milliards de subventions ou d’exonérations fiscales sont distribuées aux entreprises sans aucune évaluation de leur utilité sociale.
Certains experts affirment que la hausse du pouvoir d’achat risque de relancer la hausse des prix ! De qui se moque t-on ? Les salaires, les retraites stagnent depuis de longues années et les prix ne cessent de monter. Au contraire, une hausse du pouvoir d’achat, ce serait bon pour relancer l’économie, pour équilibrer les comptes de la sécu, pour s’attaquer en grand au chômage. C’est ce que reconnaissent un nombre grandissant d’organismes officiels comme l’OCDE.
Samedi après-midi je manifeste du siége du MEDEF à l'Elysée pour faire entendre l' exigence d'augmentation des revenus du travail, en mettant à contribution les profits du capital. Je vous invite à en faire de même (départ en car possible de Rouen)
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