Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 30 septembre
L’Etat français a injecté trois milliards d’euros pour sauver Dexia, une banque qui finance la moitié des collectivités territoriales françaises, et le plus souvent en accordant des prêt à taux variables. Mis en ligne : 30 septembre
Si l’Etat finance et sauve l’entreprise, cela ne peut se faire sans contrepartie. La France disposerait de 25% du capital de Dexia, soit une minorité de blocage. La contrepartie est simple : il faut limiter les taux variables qui étranglent les collectivités territoriales de notre pays.
Si Dexia augmente les taux d’intérêt des prêts, les collectivités seront contraintes d’augmenter les impôts locaux, et au final, de faire payer par les populations les conséquences de la crise financière.
Nicolas Sarkozy doit exiger que Dexia donne publiquement des garanties sur le maintien des taux d’intérêts pour l’ensemble des collectivités territoriales.
Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF
Paris, le 30 septembre 2008.
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