Alors que le gouvernement prépare la privatisation de La Poste, la restructuration de l'opérateur téléphonique est dans tous les esprits. Emplois, service aux usagers, tarifs : bilan négatif sur tous les tableaux
Le président de La Poste patine. Depuis qu'il a annoncé en juillet son projet de transformer La Poste en société anonyme afin d'ouvrir son capital aux investisseurs privés, Jean-Paul Bailly martèle : cette transformation est « nécessaire » pour la survie de l'entreprise publique ; les personnels et les usagers n'ont pas à s'inquiéter car il ne s'agit pas d'une privatisation, seulement d'une ouverture du capital, dans lequel l'État restera majoritaire ; gravés dans le marbre de la loi, les missions de service public et le statut des agents seront préservés.
Mais le message ne passe pas, et pour cause. Il y a dix ans, les mêmes arguments, les mêmes garanties ont été utilisés pour France Télécom, avant d'être rapidement foulés au pied. « Les discours sont quasiment du copié-collé », appuie Patrick Ackermann, responsable SUD PTT à France Télécom.
Mais le message ne passe pas, et pour cause. Il y a dix ans, les mêmes arguments, les mêmes garanties ont été utilisés pour France Télécom, avant d'être rapidement foulés au pied. « Les discours sont quasiment du copié-collé », appuie Patrick Ackermann, responsable SUD PTT à France Télécom.
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