Mis en ligne : 7 octobre
Ce lundi 6 octobre, la Bourse de Paris a connu la plus grande chute de son histoire. Après des semaines d’aggravation, la crise vient de franchir un nouveau palier. Nous sommes aujourd’hui face à une situation d’une exceptionnelle gravité. Cette crise ne réjouit personne : c’est l’avenir de nos concitoyens dont il est question. C’est leur emploi, leur épargne, leur salaire qui est en train de se jouer.
Chacun mesure qu’il n’est plus question de chercher à rassurer les marchés en mobilisant des milliards d’euros à fonds perdus. Chacun mesure qu’il n’est plus suffisant de faire croire qu’on agit, comme cela fut le cas ce week-end à Paris.
Aujourd’hui, l’Etat doit prendre ses responsabilités. Il doit prendre acte de la défaillance intégrale des marchés, c’est-à-dire refonder un système financier capable de soutenir le développement durable de l’économie réelle, assurer les salaires et les emplois de nos concitoyens, réorienter l’Union européenne. Plus rien aujourd’hui ne peut taire l’urgence à dépasser les logiques capitalistes qui sont en train d’entraîner le monde vers le précipice.
Paris le 6 octobre 2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire