dimanche 23 novembre 2008

Ce qu'ils se disent entre eux .


Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la nation Il me semble qu’il est important de diffuser le plus largement possible ces propos du Ministre de la Fonction publique (sic) rapportés par Charlie-Hebdo, tenus lors d’une réunion de la Fondation Concorde, proche de la majorité actuelle, le mercredi 20 octobre au Café Restaurant Pépita à Paris : > > "Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la > nation. Ces gens-là sont inutiles, mais continuent de peser très > lourdement. La pension d’un retraité, c’est presque 75% du coût d’un > fonctionnaire présent. Il faudra résoudre ce problème." > "Le grand problème de l’État, c’est la rigidité de sa main-d’oeuvre. Pour > Faire passer un fonctionnaire du premier au deuxième étage de la place > Beauvau, il faut un an. Non pas à cause de l’escalier [rires dans la > salle], mais des corps. Il y a 1400 corps. 900 corps vivants, 500 corps > morts [rires], comme par exemple l’administration des télécoms. Je vais > les remplacer par cinq filières professionnelle qui permettront la > mobilité des ressources humaines : éducation, administration générale, > économie et finances, sécurité sanitaire et sociale. Si on ne fait pas ça, > la réforme de l’État est impossible. Parce que les corps abritent des > emplois inutiles." > "A l’heure actuelle, nous sommes un peu méchants avec les fonctionnaires. > Leur pouvoir d’achat a perdu 4,5% depuis 2000." > "Comme tous les hommes politiques de droite, j’étais impressionné par > l’adversaire. Mais je pense que nous surestimions considérablement cette > force de résistance. Ce qui compte en France, c’est la psychologie, > débloquer tous ces verrous psychologiques." > "C’est sur l’Éducation nationale que doit peser l’effort principal de > réduction des effectifs de la fonction publique. Sur le 1,2 million de > fonctionnaires de l’Éducation nationale, 800 000 sont des enseignants. > Licencier dans les back office de l’Éducation nationale, c’est facile, on > sait comment faire, avec Éric Woerth [secrétaire d’État à la Réforme de > l’État] : on prend un cabinet de conseil et on change les process de > travail, on supprime quelques missions. Mais pour les enseignants, c’est > plus délicat. Il faudra faire un grand audit." > > "Le problème que nous avons en France, c’est que les gens sont contents > des services publics. L’hôpital fonctionne bien, l’école fonctionne bien, > la police fonctionne bien. Alors il faut tenir un discours, expliquer que > nous sommes à deux doigts d’une crise majeure - c’est ce que fait très > bien Michel Camdessus , mais sans paniquer les gens, car à ce moment-là, > ils se recroquevillent comme des tortues." > > Il admet dans ses propos que les français sont satisfaits de la qualité du > service public rendu par les fonctionnaires, quels qu’ils soient. C’est > bien en les fragilisant de l’intérieur (sous effectif, baisse > d’investissements etc.) qu’il compte rendre les services publics > impopulaires auprès des populations. Une impopularité qui lui servira de > prétexte pour les privatisations à venir. Alors que ce sont bien les > attaques à l’oeuvre depuis de nombreuses années qui dégradent la qualité > des services publics.



De : PABLOFFF
dimanche 23 novembre 2008

site Bellaciao

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