publié dans : Société
Grève de la faim d’une journaliste de Libération contre son licenciement
La direction de Libération s’était engagée, dans le cadre d’un nouveau plan d’économies (8 à 9 suppressions de postes sont envisagées en 2009), à ne procéder à aucun départ contraint. En licenciant Florence Cousin, secrétaire de rédaction depuis quelques mois, elle vient de bafouer ses promesses. Salariée à Libération depuis 25 ans, c’est aussi une ex-élue au Comité d’Entreprise dont la protection vient d’arriver à son terme. Ex-ouvrière du Livre, elle a été reclassée en rédaction après avoir suivi une courte formation de 9 jours et elle aujourd’hui licenciée pour de prétendues incompétences. En entamant une grève de la faim, Florence Cousin crie son refus d’être ainsi sanctionnée, crie sa volonté d’exercer son métier dignement et exige les moyens d’être réellement formée. Le SNJ-CGT appelle, dans un communiqué, “les journalistes et salariés de Libération à la soutenir dans son combat, il appelle la direction de Libération à respecter ses engagements et à donner à Florence Cousin tous les moyens d’exercer son métier, en lui assurant une formation qualifiante dans une école reconnue par la profession. Les négociations doivent se poursuivre.”
(Communiqué de la cgt du 20 février 2009 http://www.cgt.fr/spip.php?article35743)
Rappelons que le journal Libération a été créé dans la mouvance de mai 68 par un groupe de militants gauchistes qui ont accusé alors le PCF et la CGT de trahison : ils prétendaient avec le PSU de Rocard être plus révolutionnaires que nous ! La plupart d'entre eux sont devenus comme Cohn-Bendit des serviteurs du capitalisme : Libération est du lot. Aujourd'hui, certains se proclamant anti-capitalistes veulent encore nous faire la leçon : est-ce l'histoire qui se répète ? MDC
Blog P.C.F ARRAS
mercredi 25 février 2009
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