Le scandale de la Société Générale provoque une unanimité politique qui prête plutôt à sourire. Tous condamnent les méfaits du capitalisme financier. Une condamnation que ne renierai pas Marx lui même qui n’avait de cesse de dénoncer « les eaux froides du calcul égoïste »
On attends maintenant de ces tous nouveaux convertis aux analyses marxistes de ne pas en rester à la seule condamnation de principe et de ne pas se contenter de hurler avec les loups. A chaque scandale boursier, les mêmes mots sont répétés : transparence, contrôle, régulation. Et pourtant rien n’y fait, la folie règne sur les marchés et l’impuissance domine.
La bourse n’est pas une zone de non-droit. Face à la crise boursière qui risque d’affecter notre économie tout entière désormais menacée de recession avec ce que cela signifie pour les citoyens de chômage, de précarité, de mal-vie. Il faut maintenant constituer un pôle bancaire public, qui permette que le droit prenne toute sa place dans les salles de marché et qu’il soit mis fin à ce qui ressemble de plus en plus à une association de malfaiteur. Il doit être mis fin à la sacro-sainte indépendance de la Banque Centrale Européenne. Elle doit cesser d’échapper à la souveraineté des citoyens européens.
Paris, le lundi 28 janvier
Parti Communiste Français
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