
Empêtré dans des contradictions, ce rapport mixe interventionnisme fort de l’état (création de 500 000 logements sociaux par ans d’ici à 2010, expropriation des municipalités qui ne respectent pas la loi SRU, création de « villes écologiques nouvelles ») et concurrence complètement débridée ( suppression des marges arrières, abandon du principe de précaution, mise en concurrence des taxis ( ?!) ).
Monsieur Attali est bien en-dessous du défis à relever pour le développement économique et la croissance, et au travers de ce rapport ne propose qu’un ensemble de mesures gadgets où le gouvernement pourrait se permettre de piocher telle ou telle mesure si elle lui semble opportune.
Les fondements d’une relance économique, gages d’une amélioration de la qualité de vie des français et de leurs portes monnaie doivent être le développement de l’emploi et l’amélioration des salaires. Au lieu de proposer une politique volontaire d’innovation technologique, de développement de la politique industrielle, de la création d’emploi dans les services publics, du soutiens des PME, et des mesures fiscales adaptées à ces politiques, Monsieur Attali réintroduit ces grands concepts conservateurs des volontarismes individuels, de la concurrences comme pierre angulaire des avancées de civilisations, pour trouver les bonnes solutions.
Sur ce dossier, comme sur d’autres, nous ne pouvons que constater le décalage de plus en plus visible entre les déclarations volontaristes des politiques du gouvernement et l’impuissance manifeste de l’état.
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