Je complète avec 2 poèmes de Bertolt Bretcht (l’Arche éditeur, poèmes 7, p102-103) :
« MAITRE, APPRENDS !
Ne dis pas trop souvent que tu as raison, maître !
Laisse à l’élève le soin de le voir !
Ne fais pas violence à la vérité :
Elle ne le supporte pas.
En parlant, écoute ! »
« QUESTION
Comment bâtir l’ordre nouveau
Sans la sagesse des masses ? Des gens
Livrés à eux-mêmes ne peuvent pas trouver
La voie qui convient au grand nombre.
Grands maîtres, en parlant
Pensez à écouter ! »
Jamais 2 sans 3, encore celui-ci : le fameux poème de Brecht, dont aujourd’hui tout le monde se réclame, à commencer par Le Pen, sans nommer évidemment son auteur, où il « propose une solution » au « problème » que constitue la première grande secousse ouvrière, en République Démocratique Allemande :
« LA SOLUTION »
« Après l’insurrection du 17 juin,
Le secrétaire de l’Union des Ecrivains
Fit distribuer des tracts dans la Stalinallée.
Le peuple, y lisait-on, a par sa faute
Perdu la confiance du gouvernement
Et ce n’est qu’en redoublant d’efforts
Qu’il peut la regagner. Ne serait-il pas
Plus simple alors pour le gouvernement
De dissoudre le peuple
Et d’en élire un autre ? »
Je termine par ce conseil de Paul Eluard, essentiel à la « Démocratie Participative » : de se transformer en celui ou celle A QUI L’ON PARLE , afin d’être entendu…
AdLc.
cite BELLACIAO
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