Par : Communication
Mis en ligne : 22 février
Confusion entre politique et vie privée, annonces à répétition sans concertation, show médiatique policier de Villiers-le-bel, la succession des évènements est commentée sur les marchés, dans les réunions de familles, entre collègues ou entre amis avec ce commentaire : y a-t-il un pilote dans l’avion France ?
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- tract : Pour les droits, le vote !
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Comment résister à cette dérive de la politique ? En lançant de vagues appels, du type de celui de l’hebdomadaire Marianne où se côtoient Ségolène Royal, Bertrand Delanöe, Dominique de Villepin et François Bayrou ? Sûrement pas, car en vérité c’est la politique de la droite qui est dangereuse. Il y a une urgence démocratique et une urgence sociale. Les élections du 9 mars, qui permettront de choisir des programmes municipaux et départementaux répondant aux aspirations, seront aussi une occasion de faire entendre notre colère. Il y a urgence !
Urgence sociale
Cette urgence est d’abord sociale. On la voit dans les luttes des caissières de supermarché de Marseille et d’ailleurs pour le pouvoir d’achat. Des luttes qui portent l’intérêt général et auxquelles « le président du pouvoir d’achat » est incapable d’apporter aucun geste si ce n’est de leur envoyer les CRS. Même incapacité à intervenir pour éviter les drames des licenciements à Gandrange, en Moselle quand Mittal réalise 10 milliards de profit ou à Toul chez Kleber, filiale de Michelin qui voit ses profits progresser de 35% dans l’année. Mais comment s’étonner d’être impuissant quand on se coupe les mains en imposant un traité européen qui soumet le pouvoir politique aux multinationales ?
Urgence démocratique
Ce dont on a besoin, ce sont des droits nouveaux. Pour les salariés à l’entreprise par exemple. Si les salariés de la Société Générale avaient eu de vrais droits d’intervention, auraient-ils accepté de gâcher sept milliards d’euros comme cela s’est passé ? S’ils avaient le droit de dire leur mot dans les entreprises du CAC 40, accepteraient ils que tous les profits partent en dividendes pour les seuls actionnaires et PDG (+40% en 2007 !) alors que les salaires sont au régime sec ? S’ils avaient plus de droits à Carrefour, accepteraient-ils ces salaires scandaleusement faibles attribués aux employés quand les patrons de la distribution roulent sur l’or ?
Ce dont on a besoin, ce sont aussi des droit nouveaux pour les usagers des services publics, pour les citoyens dans la cité. Les communistes accordent une place centrale à la question de la coélaboration avec les citoyens. Pour eux, le fil conducteur, c’est la démocratisation de la vie publique, qui dépasse de loin la simple concertation pour aller vers la création de ces droits nouveaux. Une question tout à fait d’actualité avec les municipales et les cantonales. Pour des politiques efficaces, il faut miser sur la participation citoyenne, sur l’envie des gens de dire leur mot, leur énergie démocratique, leur besoin de donner leur point de vue, d’être parti prenante de la vie de leur quartier, leur village, leur ville.
Le vote contre les mauvaises surprises
La droite continue de concocter ses mauvais coups pour les rendre publics après les municipales .
Nicolas Sakozy a annoncé à l’Université du MEDEF, cet été, son intention de modifier le droit pour délivrer les chefs d’entreprise « du risque pénal à la moindre erreur de gestion ». En fait, il s’agit de réduire l’action de la justice contre les patrons voyous. Rachida Dati vient de saluer le rapport Coulon sur ce sujet et promet d’aller vite dans sa mise en oeuvre. Le fameux Ministre d’ouverture, Eric Besson a annoncé, il y a quelques jours, que la TVA sociale serait en débat sous peu. Rappelons que derrière le mot social se cache une TVA à 25 % environ, l’impôt le plus injuste.
Deux exemples qui montrent bien le choix fait dans les promesses électorales qu’il faut tenir et celles qu’on abandonne.
Alors oui, face à la déception voire la colère engendrée par la mise en oeuvre de la politique de la droite, ça vaut le coup de sanctionner le pouvoir en place et de donner sa chance, partout dans le pays, à des majorités de gauche, aux élus communistes.
Aussi, le 9 mars nous appelons à la mobilisation autour de programmes municipaux et cantonaux qui répondent aux aspirations. Avec l’ambition d’avoir des élus communistes plus nombreux à votre service, des villes et des cantons gagnés à la droite
site P.C.F
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