Pour les patrons, c’est « marche où crève… »

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Après le chantage de la direction Goodyear-Dunloop invitant les salariés à approuver le passage aux 4x8 sous peine de licenciement massifs, aujourd’hui cette même direction s’est engagée dans une escalade de casse humaine et sociale.
Les salariés sont enfermés à l’extérieur de leur entreprise. Interdits d’accéder à leur outil de travail.

« Marche où crève… » Tel parait être la logique de la direction sous les propos d’Olivier Rousseau PDG de Goodyear/Dunlop.

Ce sont des centaines de salariés qui vont sortir de la route et s’écraser sur le mur de l’exclusion et du chômage par la volonté de la direction d’imposer ses choix à l’encontre de l’expression démocratique des salariés qui ont rejeté très majoritairement les orientations patronales de flexibilisation du travail.

Pour la section d’Amiens du Parti Communiste Français il s’agit d’une attitude patronale dictatoriale que nous pensions d’un temps révolu.

En s’en prenant frontalement au code du travail ; en imposant « son » accord sur la modernisation du contrat de travail, Sarkozy a renforcé la précarité des contrats et libéré les mains des patrons voyous.

D’autres choix sont possibles. Il faut donner aux salariés les moyens d’expression et de gestion participative dans l’entreprise.

Les Goodyear/Dunlop ne sont pas des pneumatiques que l’on gonfle ou dégonfle selon les pressions financières des marchés.

Nous soutenons sans réserves la lutte des salariés des sites amiénois et nous appelons à la plus large des mobilisations de solidarité pour faire respecter l’expression démocratique des ouvriers de Goodyear/Dunlop.

Le diktat patronal et du Sarkozysme broyeur d’humanité n’a que trop duré.

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Les patrons ne peuvent se permettre d’écraser les salariés sur la route de l’emploi alors qu’ils sont fautifs de n’avoir pas engager les investissements structurels de 51 millions pour la modernisation du site amiénois.

Laurent Beuvain

1er secrétaire de la section d’Amiens du PCF