Mis en ligne : 28 octobre
Nicolas Sarkozy a prononcé aujourd’hui dans les Ardennes, un discours sur l’emploi.
Après un vain plaidoyer pour justifier les 360 milliards d’euros attribués aux banques, c’est-à-dire une somme supérieure au budget de l’Etat, Nicolas Sarkozy a aligné les promesses : sécurité sociale professionnelle ou encore 100.000 emplois aidés. Mais le contraste entre les milliards promis aux banques sans contreparties, et le vide intersidéral sur les financements des mesures pour l’emploi est saisissant.
Pourtant, rien qu’en revenant sur le paquet fiscal, ce sont 15 milliards de ressources disponibles immédiatement.
De toutes ces promesses, il ne risque de rester pour les salariés que le travail dominical obligatoire et la perspective de voir les emplois précaires se multiplier avec le CDD comme norme.
Pour Nicolas Sarkozy, les réponses à la crise ont deux visages : aux banques, la monnaie sonnante et trébuchante, et aux salariés, les grands discours.
Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF
Paris, le 28 octobre 2008.
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