Mobilisation . Les 120 salariés ont décidé hier de bloquer la production.
« Cela fait des mois que nous patientons en ayant mandaté nos élus de faire tous les efforts pour que la négociation aboutisse. Le ministère de l’Économie et des Finances et notre direction viennent de nous signifier une fin de non-recevoir à toutes nos demandes et un reniement de tous leurs engagements antérieurs », nous ont déclaré plusieurs travailleurs qui ont décidé d’occuper l’établissement depuis hier. Alors que la cession du site, ouvert en août 2005 avec l’engagement d’un plan de charge garanti pour trois ans, est annoncée depuis bientôt deux ans, les salariés demeurent dans l’incertitude totale quant à un éventuel repreneur et à ses conditions. Par contre, la direction de l’entreprise d’État vient de convoquer le comité central d’entreprise pour le 31 janvier avec un seul point à l’ordre du jour : la dénonciation du plan social 2005. C’est dans le cadre de ce dernier que neuf cents salariés avaient quitté l’entreprise. Une clause de ce plan stipule que les salariés de toute unité de l’entreprise qui serait cédée ou filialisée dans les trois ans (jusqu’à la mi-2008) en lien avec des problèmes d’emploi seront couverts par ce plan social. À plusieurs reprises, l’actuel PDG de l’entreprise a confirmé cet engagement aujourd’hui foulé aux pieds. Daniel Davisse, le maire de Choisy-le-Roi et vice-président du conseil général, est aussitôt intervenu auprès des représentants de l’État et de la direction de l’entreprise pour les appeler à plus de responsabilité. Christian Favier, le président du conseil général, est intervenu dans le même sens.
M. B.
l' Huma du 22 / 01 / 08
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