Dans un communiqué, la CGT mines-énergie “estime nécessaire que les entreprises françaises participent à la relance du nucléaire civil dans le monde” mais elle “considère le prix de rachat de British Energy excessif”.
“Dans l’immédiat, ce sont les capacités d’investissements ultérieurs d’EDF y compris en France qui pourraient être entamées”, craint-elle.
Par ailleurs, “les investisseurs intègrent dans le prix des entreprises énergétiques de futures hausses des prix de l’électricité au détriment des consommateurs”.
Dès lors, “le bénéfice tiré du choix du nucléaire serait monopolisé par les grands groupes au lieu de retourner aux consommateurs”, selon elle.
La fédération syndicale demande à EDF “de préciser ses engagements en matière d’investissements et de “garantir tant aux usagers qu’aux personnels de l’entreprise que les moyens humains et matériels nécessaires seront disponibles”.
La CGT souhaite aussi qu’un débat parlementaire s’engage sur cette opération impliquant “une entreprise publique” et “un engagement financier important”.
site de l'Humanité
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