dimanche 19 octobre 2008

Ils sont obscènes .


Compagnons,

Une de nos sœurs dit un jour : ’ils sont obscènes’. Et pourtant, ils n’en étaient pas encore là. Et pourtant, ils peuvent aller plus loin.

Pour eux, finalement, peut importe que l’on soit français, étatsuniens, gabonais, mexicains ou chinois. L’important, c’est de pouvoir nous assujettir tous, par tous les moyens.

Pour eux, finalement, nous ne sommes que de la chair à canon.

Alors.

Un jour prochain, nous cesserons d’avoir peur, parce que notre colère sera plus forte que notre peur, parce que notre désespoir et notre espoir seront plus grands que notre peur.

Nous cesserons d’avoir peur parce que nos enfants auront les yeux ouverts.

Alors.

Nous cesserons d’être esclaves et nous tirerons sur nos laisses, nous les rongerons, nous les broierons et nous ôterons le bâillon de notre bouche.

N’étant pas fait pour mordre, nous parlerons, nous dessinerons de nouveaux symboles, nous inventerons l’utopie.

Un jour prochain, nous choisirons d’être libres. Car ils sont obscènes alors qu’en nous demeure l’éclat.

O.P.A

http://www.myspace.com/orchestrepoetique

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